Les mouvements réflexes primitifs ou archaïques (Rythmic Movement Training – RMTi)

Les mouvements réflexes primitifs : Les origines

Cette méthode a été créée par le Dr Harald Blomberg, un psychiatre suédois, et Moira Dempsey, une spécialiste australienne en kinésiologie éducative. Elle s’inspire également des travaux cliniques de Kerstin Linde, thérapeute autodidacte. La technique utilise des mouvements rythmiques pour favoriser l’intégration des réflexes fondamentaux liés au développement, à l’attention, au contrôle moteur, à la posture, à la cognition, aux émotions et au comportement.

Les mouvements réflexes primitifs

Les mouvements réflexes sont contrôlés par le tronc cérébral (aussi appelé cerveau reptilien) et visent à assurer la survie. Ils englobent des fonctions automatiques telles que la respiration ou les battements de cœur, opérant en quatre phases distinctes :
1. L’émergence : suite à un stimulus, une réaction involontaire se produit (le réflexe).
2. L’exploration : cette phase permet au nourrisson d’expérimenter le réflexe.
3. L’intégration (ou inhibition) : correspond à l’acquisition du mouvement volontaire et contrôlé.
Même si un réflexe est bien intégré à l’origine, il peut refaire surface dans votre vie. Après avoir vécu un événement perturbant, si votre cerveau passe en mode « survie », le réflexe redevient « involontaire ».
Certains réflexes peuvent démarrer dès la vie in-utero, comme le réflexe de succion préparant le nouveau-né à téter. La plupart des réflexes s’activent dès la naissance et se développent au cours de la première année de vie.

Le réflexe d’agrippement

Pendant la grossesse, le bébé joue avec le cordon ombilical.
À la naissance, le bébé serre fort les doigts des adultes.
Ensuite, pendant la phase 2, l’exploration, le bébé va tester en laissant tomber des objets du quotidien environ 10 000 fois.
En phase 3, l’intégration, l’enfant pourra tenir une cuillère puis un stylo en grandissant à l’école.
Une bonne intégration des réflexes permet un bon équilibre cognitif, émotionnel et physique. Dans le cas contraire, la non-intégration d’un réflexe entraîne des interférences.

Prenons un cas concret :

Une personne nous effraie. On sursaute. C’est normal car le cerveau a analysé une situation anormale. Face au danger potentiel, on peut réagir en se battant, en fuyant ou en restant paralysé.

Revenons à notre situation de stress, où notre cerveau nous a fait sursauter :

Si nous avons envie de « taper » notre farceur, nous avons une réaction de lutte.
Si notre attitude est de partir vite, c’est la réaction de fuite.
Et, dans le cas où nous ne pouvons pas agir, nous avons le réflexe de paralysie par la peur qui est actif.

Si une de ces 3 réactions se produit, notre “réflexe” n’est pas bien intégré et nous parasite. Si notre réflexe est bien intégré, nous rirons à la blague et continuerons notre vie normalement.

La non-intégration des réflexes entraîne des problèmes quotidiens :
Difficultés à l’école,
Stress au travail,
Problèmes de sommeil,
Troubles émotionnels et du comportement,
Maladresse…
Le but des séances de mouvements réflexes est de reprogrammer le cerveau pour qu’il agisse, passant ainsi du mode de survie (cerveau reptilien) au cortex, afin de retrouver la capacité d’agir.

Pour qui ? Et Comment ?

Pour toutes les personnes qui souhaitent changer ou améliorer quelque chose dans leur vie, il est possible de travailler en douceur de différentes manières pour surmonter un obstacle.